La caisse

Recueil de contes aux Éditions du Vermillon d’Ottawa
Paru en mars 1994
Finaliste au Prix littéraire Le Droit 1995
Finaliste au Prix Trillium, Ontario 1995
Finaliste au Prix du livre d’Ottawa-Carleton 1995

La caisse

Ils sont vingt-quatre, à raconter leur vie. Ils ont l’humour fantastique et souvent noir. Des gueux, des amants, un demi-frère, un borgne, une bergère, un petit monsieur. Un suicidé et sa caisse sont expédiés au ciel dans un éclair, mais sans tonnerre, pour éviter que ne soient ébruitées les circonstances de sa mort.

Il reste à découvrir que ces personnages audacieux sont maintenant retournés dormir en paix, croient-ils…

Ce que la presse en a dit:

L’attention se porte donc presque toute sur les contes eux-mêmes, dont les quatre cinquièmes méritent rien de moins qu’une dégustation…

Non pas de cette finesse qui fait la fine, mais de celle qui se glisse insidieusement au détour d’une phrase, l’air de rien, comme un enjolivement qui semble dire au lecteur: voyez comme l’auteur vous estime et vous aime.

… et voilà un petit chef d’œuvre d’une efficacité redoutable…

… elle crée un univers tout à fait singulier, parfois en infléchissant le réalisme de manière à projeter ses personnages en plein fantastique.

… l’écrivain révèle les ressources d’une écriture qui a trouvé comme par magie son style, le seul qui convienne. Avec tant de maîtrise, pas besoin de composer le conte en fonction de la seule chute, chute qui ne sera donc qu’un attrait de plus dans une dramaturgie continûment soutenue.

Avec une telle amorce, je défie quiconque de n’être pas tenté d’aller voir la suite.

—  Réginald Martel, La Presse, 15 mai 1994

 

Les textes, 25 en tout, sont courts; ils sont menés tambour battant et n’engendrent pas la moindre lassitude du lecteur qui a tout juste le temps de se mettre dans l’ambiance, chaque fois différente, comme il convient à ce genre littéraire.

… imagination débordante, de tendance un peu féroce, mais nous savons tous qu’on ne fait pas de belle littérature avec de beaux sentiment.

Ce bonheur d’une écriture vive, la sobriété de récits à l’efficacité redoutable avaient d’ailleurs ravi le jury du Prix du Gouverneur général, puisque cet ouvrage fut un des finalistes du genre.

… cela va assez bien à cet humour noir que Danièle Vallée distille au gré de sa fantaisie.

—  Françoise Tétu de Labsade, Université Laval, Francophonies d’Amérique no 6, 1996

 

Il y a de ces petits bijoux d’écriture qui risquent de se perdre entre les rayons d’une librairie.

Une écriture si fine, si fraîche, si travaillée est un vrai plaisir pour l’œil.

Les nouvelles comptent environ deux à trois pages, de petits chefs-d’œuvre en soi!

—  Marie-Paule Villeneuve, Le Droit, 4 mars 1995

 

La Caisse rassemble vingt-cinq contes de Danièle Vallée qu’on peut lire comme autant de poèmes fantastiques.

… à coup sûr, il y a là des trouvailles de style. Et des idées aussi, beaucoup d’idées débridées qui font sourire.

—  Danielle Laurin, Voir, juin 1994

 

La caisse est un petit bijou. Les vingt-cinq contes sont tous très courts et fort bien ciselés.

Elle fait souvent preuve d’une très belle imagination…

Elle ne manque pas d’originalité…

Je ne suis pas étonné que ce livre de 80 pages ait attiré l’attention de deux jurys.

Enfin, Danièle Vallée réussit un tour de force dans le dernier texte de recueil: tous les personnages et objets qui ont été au cœur des vingt-quatre contes précédents se retrouvent dans une seule et même histoire conçue avec brio et écrite avec finesse.

—  Paul-François Sylvestre, Liaison no 82, mai 1995