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Le café de la Bonne-femme-sept-heures
Roman aux Éditions du Nordir d’Ottawa
Paru en mars 1998
Dans un café, Élise a abandonné son fiancé, Charles, aux mains de la patronne, la Bonne-Femme-Sept-Heures, une ogresse sentimentale qui dévore la vie de ses clients. Trente-sept ans après cette rupture, elle revient pour comprendre, pour faire la paix avec elle-même et son passé. Pendant tout ce temps, Charles et la patronne n’ont eu de cesse qu’ils n’aient joué une pièce où la vie et le temps acquièrent de singuliers accents.
Ce que la presse en a dit :
Plus que dans le développement individuel des personnages, c’est dans la construction des relations entre eux que l’auteure excelle.
… ce roman témoigne d’une grande richesse…
De multiples procédés sont mis en place pour transmettre avec savoir-faire un vacillement constant entre réel et irréel. Ce mouvement se fait cependant doucement, tant les procédés sont bien maîtrisés par l’auteure.
… le lecteur sort avec l’envie de se replonger dans l’univers si singulier qu’est ce Café de la Bonne-Femme-Sept-Heures.
— Janine Gallant, Université de Moncton, Francophonies d’Amérique, no 9, 1999
Pas étonnant alors si à la lecture, on a l’impression d’être à la fois dans un univers romanesque, théâtral, et en plein conte.
… on voit les personnages, on sent toujours l’intensité dramatique d’une histoire qui se joue dans un décor unique, ou peu s’en faut; le temps tient du merveilleux. C’est même du théâtre dans le roman.
Le lecteur se laisse aisément prendre dans l’intensité des discours et des échanges que lui offrent les personnages.
— Johanne Melançon, Liaison no 98, septembre 1998