Sous la jupe

Recueil de nouvelles aux Éditions David d’Ottawa
Paru en octobre 2013
Finaliste au Prix Trillium, Ontario 2014
Finaliste au Prix littéraire Le Droit 2015
Sous la jupe

Né du désir de l’auteure Danièle Vallée et de l’artiste visuelle Suzon Demers de réaliser un projet ensemble, Sous la jupe est un livre qui peut susciter un double plaisir, littéraire et visuel.

S’inspirant de quatorze peintures de Suzon Demers ayant pour sujet des personnages féminins, Danièle Vallée s’est amusée à écrire quatorze nouvelles donnant vie à ces personnages. Fidèle à ses publications antérieures (Debout sur la tête d’un chat, Le D2ux), elle nous offre des textes incisifs et drôles qui créent un très bel écho aux toiles colorées de sa complice.

Ce que la presse en a dit:

… toutes les femmes qu’elle y décrit soigneusement se sont immiscées peu à peu dans mon champ de vision; tant de femmes décrites avec délicatesse et sensibilité…

Si seulement il ne s’agissait que de cette grande force descriptive et d’une grande empathie. Or chaque fois, miraculeusement, l’auteure arrive à nous faire pénétrer à l’intérieur des univers où évolue chacune des femmes.

… tragédies, petites ou grandes, présentées avec tant de subtilité, sans trop de pathos ni de mélodrame, ce qui rend les récits d’autant plus touchants.

Mais souvent, ici, les blessures ne sont qu’évoquées, pourraient presque passer inaperçues. C’est ce qui rend ces portraits si puissants: on pourrait quasiment passer à côté. Pourtant l’impression reste.

Dans Sous la jupe, l’art de Danièle Vallée consiste à inviter le lecteur à s’exposer à des scènes et à des situations qui, si elle s’y était prise autrement, seraient difficiles à digérer. Mais, grâce à son style et à son assurance, à son sens de l’ironie et à son grand humanisme, on n’arrive pas à détourner le regard. Et on finit par comprendre un peu et par aimer toutes ces femmes et leur tristesse infinie.

—  Paul Savoie, Liaison no 166, décembre 2014

 

Pour Ghyslain Charron, professeur de philosophie à l’Université d’Ottawa, maintenant retraité, «les histoires correspondent parfaitement aux tableaux: ils se renvoient les uns aux autres et forment un tout très bien écrit. La femme est partout, présente dans différentes situations: ce sont des femmes qui ont du caractère et qui savent où elles vont. [...] Ce sont vraiment deux œuvres autonomes : les peintures et les textes. Par contre, il y a vraiment une fusion entre les deux. Une couleur, un ton qui fait comprendre comment les deux se répondent et se complètent».

—  Myriam Bourdeau-Potvin, La Rotonde, 21 octobre 2013

 

L’auteure ose s’aventurer dans les zones d’ombre de l’être humain. Elle creuse les carences, les désillusions, la manipulation affective. Évoque la différence (sexuelle et religieuse). Elle le fait, portée par le souffle de la conteuse… pour en accentuer le côté dramatique ou comique.

—  Valérie Lessard, Le Droit, 19 octobre 2013

 

Chaque nouvelle est un univers complet en soi, édifié grâce à une écriture économe de mots, mais certes pas d’émotions; tout est tellement juste…

La page tournée comme une porte refermée derrière soi, on garde le plaisir de ces protagonistes en mémoire très longtemps…

Danièle Vallée a l’intelligence d’inviter les personnages du recueil à se retrouver, à se côtoyer lors d’un baptême. Cette pirouette comique au gymnase de l’imaginaire est à la fois transcendante, innovatrice et touchante; des liens se nouent entre les histoires mitoyennes, et nous sommes heureux devant ces femmes devenues plus saines, plus épanouies, plus… Danièle Vallée.

—  José Claer, Liaison no 162, hiver 2013

 

Nous avons droit à des textes incisifs, souvent déroutants, tantôt tristes tantôt drôles.

Danièle Vallée a une imagination débridée, ce qui permet aux mots de cavaler allègrement.

Le style de Danièle Vallée m’a envouté, rien de moins. Elle aime jouer avec les mots…

… l’intrigue est souvent mise en situation dans un premier paragraphe «coup de poing».

… le point de chute inattendu, Danièle Vallée y a souvent recours et elle ne nous déçoit jamais.

… un véritable suspense qui n’a son aboutissement qu’au dernier mot de la dernière phrase. Il faut le faire!

Je peux d’ores et déjà vous dire que Sous la jupe figurera parmi mes coups de cœur de 2013!

Entre-temps, je vous suggère de mettre ce livre sur votre liste de cadeaux pour le temps des Fêtes.

—  Paul-François Sylvestre, L’Express, 3 décembre 2013

 

Un beau livre grand format comprenant quatorze reproductions de peintures, un livre à la prose légère traitant de sujets graves. Deux fois quatorze petits bonheurs auxquels on ne peut reprocher que de passer trop vite.

Le tragique est en effet souvent au rendez-vous, l’auteure ne nous épargnant ni le suicide, ni la mutilation, ni le meurtre. Mais le ton désinvolte et bon enfant qu’elle emploie désamorce toute situation: dans ces textes, rien n’est pesant tant l’écriture est aérienne.

En se jouant des clichés au détour d’une phrase, l’auteure sait surprendre et amuser le lecteur.

—  Sébastien Lavoie, Lettres québécoises, automne 2014